-Les Bandits-

de Hobsbawm, chez Zones, 2008 (1ère édition chez Maspero, en 1972).

Ce livre est une véritable invitation au voyage à travers le temps et l'Histoire des peuples, du XVIIème au XXème siècle. On côtoie ainsi le soulèvement des frères Mesazgi contre l'ordre colonial italien et britannique, en Ethiopie, vers 1920, mais aussi les Haïdoucs, sorte de Robins des Bois des Balkans, les Barbes rousses, ces voleurs de chevaux de la Mandchourie, ou encore Pancho Villa, le bandit social mexicain le plus politique.
Une lecture informative, agréable et ludique sur ces "bandits", révélateurs d'un malaise social et économique en gestation.

Un recueil passionnant devenu un classique, écrit par Hobsbawm, né en 1917, historien britannique reconnu par ses pairs comme étant l'un des meilleurs analystes à l'heure actuelle en matière d'Histoire et de Politique internationale.

Laurent.

L'avis des éditeurs :
L'auteur décrit ces marginaux dans une étude précise des structures économiques et sociales qui conditionnent leur apparition, en faisant notamment le lien entre les "épidémies de banditisme" et d'intenses phases de crise économique.
Dans cette histoire de la violence sociale, les personnages de bandits émergent comme les visages masqués de communautés paysannes réagissant à la destruction de leur mode de vie, comme des ombres peuplant une zone incertaine où rodent à la fois la criminalité organisée et la mobilisation politique.
Si Hobsbawm a voulu écrire l'histoire des bandits, c'est parce qu'il y décèle l'une des généalogies primitives des mouvements sociaux.
La question du bandit demeure, toujours actuelle: comment, pour des révoltés, passer de la délinquance à la politique?

Question sur l'origine du Bandit social.

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